Instantané. Lourd. Subtil. Bruitiste. Doux. Folk. Psyché. Harmonica. 70s.
Quand la lourdeur de Black Sabbath rencontre les supers héros imaginaires de MGMT.
La voix est noyée sous la reverb nonchalante, quand la basse assure une rythmique implacable. Le guitariste ne s’ennuie pas. Ni même les deux batteurs, excusés du peu. Et l’on se prend au jeu, à ne pas savoir de quoi la prochaine note sera faite.
Un western galactique ?
Les quatre premiers titres n’en sont en fait qu’un seul, qui digresse vers des fonds lumineux ou chaotiques, selon les moments. Ici ou ailleurs.
Avec au passage quelques riffs typiquement rock’n’roll, une flute en fil rouge, ce qui n’est pas courant. Un son vintage salement précis qui ajoute de la musicalité encore. On se surprend à penser à du Supertramp. A du ZZtop. A quelque chose et rien à la fois, tant il suffit de se laisser porter par le génie de ce son et ses compositions.
Ceux qui pensent que « c’est toujours la même chose », écoutez donc les 3 derniers titres – Slow Jam 1 en tête – et laissez-vous envelopper par ce son soudainement rond et intelligemment parsemé de surprises.
Offrez l’album à vos amis. S’ils vous le rendent, changez d’amis.
Bonne nuit.