Ambiance. Résonance et volume.
Le son traficoté, coupé, interrompu, nous fait voyager. Il est des maîtrises musicales qui reposent aussi par l’art du silence. Pour mieux repartir et progresser.
Ceci est un EP venu d’ailleurs. La patrie des cordes qui frisent et des clash qui claquent, des synthés intelligemment noyés. Bandes ralenties ou inversées. La voix devient paranormale. Nous appelons un sourcier. D’où vient donc cette créativité ? L’apaisement suit, et on se prend à imaginer un hamac qui se balance, un appareil à diapo qui grince, tel un rêve éveillé sur fond de safari musical.
On pense un peu à Grizzly Bear, à du Air sous influence, et à toute l’histoire de la musique électro que je ne connais pas. Et c’est cela qui m’intéresse. Comment donc suis-je tombé nez à nez avec cet EP que je ressens nouveau, (re)travaillé, peaufiné couche par couche et qui me parle instantanément? L’histoire d’un bon moment, du bon moment.